FLEUR DE LAMPAUL gabare de Camaret

Convoyage Les Sables d'Olonne / St Vaast la Hougue
4-9
août 2014


 

 

 

 

 

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3 août / Les Sables d'Olonne

A la descente du TER les Sables d'Olonne nous accueillent, Diane et moi, sous un beau soleil et un grand ciel bleu. Ca c'est le côté sympa. Ce qui l'est moins c'est que nous sommes à environ trois kilomètres du bateau. Ma valise pèse une tonne, car j'ai emmené des affaires de rechange pour les trois jours de la Lissac Classic Noirmoutier en plus des six jours à bord de Fleur de Lampaul. Heureusement, elle a des roulettes! A vol d'oiseau il y en aurait pour un petit quart d'heure, mais nous devons contourner le port de plaisance, et la balade nous prendra trois bons quarts d'heure...

Les Amis des Grands Voiliers ont affrété le voilier pour ce convoyage entre Les Sables d'Olonne et St Vaast la Hougue, c'est à dire que nous ne serons qu'entre nous. Ludivine, toujours aussi souriante est là pour nous accueillir, de même que Gilles et Sylvie Auger (propriétaires de la Fleur) qui eux, prendront la route pour rejoindre le port normand en ramenant avec eux la petite guérite utilisée pour la billetterie. Dans la journée, le vit de mulet du gui d'artimon a cassé. Grégoire et Antoine, les deux autres marins du bord, sont allés en ville pour dénicher un soudeur qui fera une réparation de fortune. Ca devrait aller, mais on risque de quitter les Sables demain avec un peu de retard.

Madeleine, notre toute dernière et toute jeune adhérente à peine arrivée, nous nous dirigeons vers le restaurant Terre et Mer, à trois ou quatre cent mètres du voilier, quai George V et où j'ai réservé via internet sur la foi des témoignages élogieux que j'ai trouvés sur la page web. Qu'en sera-t-il vraiment? Eh bien autant le dire de suite, que du bon! Accueil sympathique, service rapide et souriant, qualité des plats et des vins pour une addition vraiment modérée. Franchement, l'adresse est à retenir.

De retour à bord de Fleur de Lampaul, Ludivine nous apprend que le vit de mulet a été réparé et remonté. On pourra donc larguer les amarres à l'heure prévue.




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4 août / Les Sables d'Olonne - Estuaire de la Loire


Nous larguons donc les amarres aux alentours de 10h30. Le ciel est relativement dégagé et il y a peu de vent, malheureusement plutôt défavorable. C'est donc le bon vieux Beaudoin qui va nous permettre de remonter vers l'Île d'Yeu et Belle-Île. Un grain semble quelques instants se diriger vers nous, mais finalement, nous n'aurons pas à enfiler les cirés. Il passe devant nous, et ce sont les estivants se dorant sur la plage des Sables qui vont le récupérer. On navigue à présent sous foc, trinquette, grand-voile et artimon, plus pour stabiliser le voilier et minimiser le roulis que pour avancer. Certes, on pourrait remonter au vent en tirant des bords, mais vu sa faiblesse, on ne ferait comme on dit que tirer des "bords carrés" et on perdrait un temps précieux. Mieux vaut avancer au moteur pour gagner une zone ou les vents devraient être plus favorables. Si les prévisions météo se confirment, demain le vent devrait tourner au nord-est, et on pourra faire de la voile.

Le briefing sécurité terminé, je commence à préparer les rôles de quart de nuit, tâche jamais évidente car en général, il est toujours difficile de trouver des volontaires pour le fameux "zérac", le quart de 0h à 4h, considéré comme le plus pénible. En l'occurrence, ce sera un 1h-4h puisque Ludivine a décidé de faire des quarts de 3h. Comme prévu, le quart de 1h à 4h ne rencontre pas beaucoup d'adeptes, et du coup je m'y colle avec Marie-Laure et Madeleine, Antoine étant notre chef de quart.

Vers 16h30 nous commençons à approcher de l'Île d'Yeu, "mon île". Le vent de nord-ouest me fait craindre un instant que nous passions à l'est de l'île, côté plages, moins intéressant que la côte sauvage tournée vers l'océan. Mais le vent tourne quelque peu au nord, et Ludivine décide de prendre la route ouest.

Nous longeons la côte ouest de l'Île d'Yeu à environ un demi-mille, distance suffisamment courte pour que je puisse reconnaître tous les lieux qui m'ont enchanté dans mon enfance: la plage des Vieilles, l'anse des Soux, la Pierre Tremblante, le Port de La Meule, le Vieux Château... Magnifique.

Nous passons la balise des Chiens Perrins vers 18h45. L'Île d'Yeu est maintenant derrière nous.

Après dîner, je m'attarde un peu sur le pont, fumant la pipe et appréciant la douceur de l'océan. Je me hisse dans ma bannette vers 22h, je n'ai que trois heures de sommeil avant mon quart. J'ai la tête au plus près du Beaudoin et ses 160 cv sont un peu bruyants. Je finis quand même par m'endormir, bercé par le lent balancement du voilier.


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5 août / Estuaire de la Loire - Mer d'Iroise

Corinne qui était de quart avant moi et qui a la bannette située sous la mienne me réveille pour mon quart. Il fait bon, il y a du café chaud, tout va bien.

Nous naviguons toujours sous le même gréement, et toujours au moteur. Avantage de la situation: le pilote automatique est en action. Il faut dire que barrer le voilier de nuit par mer calme, avec peu de vent, sans la moindre correction à apporter n'est pas ce qu'il y a de plus passionnant. Cela nous permet de nous intéresser à d'autres aspects de la navigation de nuit: reconnaissance des phares, dont Kerdonis, Goulphar et la Pointe des Poulains sur Belle-Île, surveillance des autres embarcations aux jumelles et sur l'écran radar, report du point sur la carte et renseignement du carnet de bord, tâche qu'Antoine nous a confiée pendant sa ronde dans la salle des machines, et dont nous nous acquittons avec plaisir.

La nuit est belle, le ciel bien dégagé, et l'absence de pollution lumineuse nous permet d'admirer notre galaxie dans toute sa splendeur.

Le temps s'écoule sans que l'on s'en aperçoive, et il est bientôt l'heure du changement de quart. Je vais réveiller Myriam et Hélène qui vont assurer le quart suivant en soutien de Grégoire.

Comme d'habitude, j'ai du mal à trouver le sommeil malgré la fatigue. Non pas en raison du bruit du diesel, mais parce qu'inconsciemment je lutte contre le sommeil pour profiter des mouvements du voilier... Et curieusement, je suis réveillé vers 7 heures par l'arrêt du moteur! La météo ne s'était pas trompée, le vent a tourné au nord-est et nous est donc plus favorable, Grégoire a coupé le moteur et le voilier glisse maintenant sans bruit et sans vibration. Que c'est bon! Je me rendors très vite.

Vers 9h sur le pont, il fait bon. Le ciel est dégagé, on n'entend que le bruit du vent dans les voiles et de l'étrave plongeant dans les vagues. Le vent est bien établi et notre route est parfaitement rectiligne. Autant dire qu'il n'y a pratiquement aucune manœuvre à effectuer, c'est le moment idéal pour rêvasser allonger sur le roof ou à même le pont. Hélas, la houle commence à en titiller plus d'un, et le nombre des nauséeux va grandissant. Et on ne peut attendre une amélioration que lorsqu'on aura pénétré en Manche, soit dans près de 24 heures.

A 13h20 quelques dauphins viennent nous rendre visite. Normal, nous sommes au large de Groix et des Glénan. Toutefois ils ne viennent pas jouer avec le navire. Ils vont généralement par deux, et au vu des différences de tailles je pense que ce sont des mères avec leur jeune. L'école des dauphins n'est pas fermée.

Je suis de nouveau de quart de 1h à 4h, donc je me coucherai relativement tôt, ce qui n'est pas dans mes habitudes!

 

 





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6 août / Mer d'Iroise - Aber Wrac'h

Nous avons déjà passé le phare de La Vieille lorsque Corinne et moi prenons la relève. Il pleut, mais le vent est toujours présent et nous continuons de naviguer à la voile, dans le calme. J'ai bien fait de m'encombrer de ma tenue de pluie, même si elle tient beaucoup de place dans mon sac. Sans moteur il n'y a pas de pilote automatique et il faut donc rester à la barre. La houle s'est un peu calmée, et Fleur de Lampaul se laisse piloter sans problème.

J'aime ces quarts de nuit tranquilles où l'on peut laisser la pensée s'évader sans danger ou deviser avec ses compagnons de veille. Avec Ludivine nous parlons de sa saison en Norvège et de ces navigations parfois frustrantes lorsqu'il faut juste effectuer quelques milles après avoir déposé un groupe de skieurs au pied d'une montagne pour aller les récupérer sur l'autre versant. Nous parlons aussi de ce bizarre métier de marin, qui procure un extraordinaire sentiment de liberté, tout en provocant absences et séparations. Pour ne pas enfumer la timonerie, je fume la pipe à la porte sous le vent. Mais la pluie qui ruisselle du toit me coule dans le cou; du coup je ne les fume qu'à moitié!

Une heure avant la fin de notre quart, le radar tombe en panne. Malgré de multiples tentatives Ludivine n'arrive pas à le remettre en route. L'écran reste désespérément muet, et dehors, le capteur ne tourne plus. Ce n'est pas grave, grâce à l'AIS on repère les bateaux sur la carte (enfin ceux qui sont recensés...) et il reste nos yeux et d'excellentes jumelles. Et en plus, on a le sentiments d'être le seul navire à être sorti en mer cette nuit!

Le moteur a été remis en route alors que je dormais. Mon réveil n'a été que de courte durée.

Nous arrivons à l'Aber Wrac'h vers 9h30. Myriam vient me voir alors que je déjeune encore:
- On va se mettre au ponton à la place d'un vieux gréement. Devine lequel!
- ??? (je n'ai pas encore bu mon café)
- Lola!
Je monte sur le pont et j'essaye d'appeler Jean-François sur son portable, mais je tombe sur sa messagerie. Normal, il doit être en train de manœuvrer. Il me rappelle quelques minutes plus tard.
- Ne seraient-ce pas les honorables 160 cv du Beaudoin que j'entends derrière toi? On largue les amarres, vous allez pouvoir prendre notre place. Ce soir on devrait-être à Douarn. Bonne journée.
Je finis de déjeuner
. Malheureusement il en profitera pour croiser notre route et je ne pourrai que photographier la poupe de Lola.

Le port de l'Aber Wrac'h est en fait celui de Landéda ou habite Marie-Laure! Partir des Sables pour aller à St Vaast en s'arrêtant prendre une douche chez soi, c'est fort! Elle en revient brandissant le nouveau Grands Voiliers Infos arrivé dans sa boîte entre-temps! Il est lu en avant-première par le groupe. Moi-même je ne l'avais pas encore eu entre les mains, je n'en avais vu que l'épreuve via internet.

Marie-Laure nous fait profiter de sa connaissance de la région et nous emmène par le sentier des douaniers faire le tour de la Baie des Anges, sans aller toutefois jusqu'au bout de la presqu'île de Ste Marguerite. Abritées par une végétation qui masque en même temps le sentier des douaniers, nous découvrons de magnifiques villas aux jardins bien entretenus. Les fleurs, et notamment les hortensias sont splendides.

De retour à bord nous découvrons Grégoire et Antoine, aidés de Madeleine, préparant le dîner de ce soir. Au menu: vol au vent, gratiné de légumes remarquable et far breton comme je n'en ai jamais goûté!

Hélas, cette belle escale sera marquée par le départ d'un couple bien sympathique. Elle a subi le mal de mer pendant près de deux jours, ne pouvant rien avaler, liquide comme solide. Victime d'un malaise (hypoglycémie et déshydratation) les pompiers l'emmèneront à l'hôpital de Brest. Ils seront de retour le soir même pour passer la nuit à bord, mais préfèreront à juste titre ne pas poursuivre le convoyage.



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7 août / Aber Wrac'h - Omonville la Rogue

Comme l'avait annoncé hier Ludivine, le moteur est mis en route à sept heures pétantes. Le soleil est encore très bas sur l'horizon et il est masqué par une bande de nuages qui semblent vouloir s'accrocher à la côte. La sortie de l'Aber Wrac'h a quelque chose de surréaliste: les rochers qui la parsèment sont noircis par le contre-jour et les sommets sont occupés par des groupes de cormorans qui nous regardent passer.

En direction du large, le ciel est dégagé et nous laisse augurer une journée ensoleillée et ventée. Le phare de l'île Vierge nous apparaît alors dans toute sa splendeur, trônant au milieu des écueils meurtriers.

Ludivine a bien compris notre souhait et nous allons rester en vue des côtes jusqu'aux Sept Îles avant de mettre le cap au Nord-est en direction des Roches Douvres et du Raz Blanchard. A 13h nous passons au large de l'île de Batz. On voit parfaitement les deux amers remarquables que sont les clochers de la Chapelle du Kreisker et ceux de de la Cathédrale Saint-Paul Aurélien de Saint Pol de Léon. Dans la matinée, nous avons eu droit à une petite récréation sur le pont: épluchage des pommes de terre et écalage des œufs durs pour une formidable salade piémontaise que chacun composera à sa façon.

A 15h30 nous laissons le Triagoz sur bâbord pour nous rapprocher de la côte et passer entre Perros-Guirec et les Sept Îles. A l'approche de l'Île aux Moines, nous remarquons la présence du Sant C'hireg, réplique d'un vieux gréement et qui chaque jour emmène des touristes vers les Sept îles au départ de Perros-Guirec. Comme on peut s'en douter, le voilier fait route vers Fleur de Lampaul, permettant ainsi aux passagers d'admirer de près un authentique vieux gréement sous voiles.

Une heure plus tard nous approchons de l'île Rouzic et ses 20.000 couples de fous de Bassan. J'avais eu l'occasion de voir cette île dont l'extrémité est apparaît totalement blanche car entièrement recouverte d'oiseaux. Mais jamais je ne m'en étais autant approché, nous passons à 350 mètres au sud de l'île (merci au GPS embarqué sur les réflex numériques et à Google Earth...). L'odeur du guano arrive jusqu'à nous. Nous assistons ébahis à un formidable ballet aérien de la part de ces oiseaux magnifiques. Le fou de Bassan est le plus gros oiseau de mer d'Europe. Il peut peser un peu plus de 3 kg et son envergure atteint 1,80 mètre. Il faut photographier en rafales tant ses déplacements sont rapides (environ 500 photos pour un quart d'heure de prise de vue...). Mais ce n'est pas l'heure des repas et nous n'en verrons pas effectuer ces plongeons extraordinaires.

Moins de deux heures plus tard, c'est une colonie de dauphins qui vient nous rendre visite. On ne peut pas dire combien ils sont tellement il y en a. Ce sont des dauphins communs, de très belle taille. Ils mesurent facilement 1,80 m à 2 m. Ils apparaissent de tous côtés, principalement devant le bateau ou sur bâbord. Nous ne savons plus où donner de l'objectif! Ils jouent avec le voilier et on imagine aisément qu'ils s'amusent à toucher l'étrave de leurs nageoires caudales. Pas de saut spectaculaire, mais de superbes gerbes d'eau. L'un d'eux s'immobilise, ne laissant apparaître que la nageoire dorsale. Puis soudain, il part comme une flèche, le rostre fendant la surface de l'eau comme l'étrave d'un navire. Leur jeu dure environ dix minutes et ils disparaissent.

Nous passons à plusieurs milles du phare des Roches Douvres que l'on devine dans la brume. Trop loin, pas assez de lumière, dommage, je n'enrichirai pas ma galerie avec le phare le plus éloigné en mer d'Europe.

Pour le dîner, Grégoire nous a préparé de magnifiques aumônières aux fruits de mer. Excellentes!

Je suis de quart de 22h à 01h avec Myriam et Marie-Laure, Ludivine étant chef de quart. Tout seul contre trois filles. Petit à petit le vent mollit. Il faudra mettre le moteur en route si nous voulons passer le Raz Blanchard.

 

 




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8 août / Omonville la Rogue

Nous arrivons à Omonville la Rogue en fin de matinée, par un ciel couvert présage d'une journée légèrement humide. Nous prenons un coffre dans le petit port du Hâble, plus un abri qu'un port d'ailleurs. Nous y resterons jusqu'à demain pour passer le Raz de Barfleur avec le jus.

Après déjeuner nous décidons d'aller visiter les environs. J'aurais bien aimé retourner à Port Racine qui se trouve à 3 km à l'ouest, mais je me range à la décision de la majorité du groupe qui préfère prendre le sentier des douaniers vers l'est. Grégoire et Antoine nous accompagnent quelque temps, pieds nus. Je ne sais pas comment ils font pour ne pas se couper les pieds ou se tordre un orteil sur ce chemin pierreux!. Finalement ce sentier nous mène jusqu'à la Ferme de la Cotentine que j'avais visitée en 2010, invité par la Communauté de communes de La Hague. C'est là qu'une bruine traîtresse nous surprend et nous contraint à faire demi-tour. Mon appareil photo est tropicalisé, entendez par là à peu près étanche à l'eau de ruissellement, mais je préfère ne pas prendre trop de risques.

 

 



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9 août / Omonville la Rogue - St Vaast La Hougue

Il fait encore nuit noire lorsque nous sommes réveillés par le bruit du moteur qui vient d'être mis en marche. Entre 4 et 5h je ne me souviens plus très bien. Je monte sur le pont pour aider à envoyer la toile. Puis retour à la bannette.

Nous passons le Raz de Barfleur vers 7h30 et nous sommes à 3 milles à l'est du phare de Gatteville à 7h50, hélas un peu trop loin pour le photographier dans de bonnes conditions. Peu avant neuf heures, nous commençons à distinguer le Fort de l'Ilet, juste au sud de Tatihou, et le Fort de la Hougue. Nous apprenons que Marité, qui est arrivé la veille effectue des sorties de deux heures. On a donc toutes les chances de le croiser en mer. Mais avec quoi comme voiles? Comme il est frustrant d'établir les voiles pour aussitôt les amener, la plupart du temps dans ce genre de sortie ultra courtes l'équipage en envoie deux ou trois pour faire plaisir aux passagers. Mais là, on est bluffés. Marité est encore à moitié masqué par le Fort de l'Ilet qu'on peut voir qu'il a pratiquement tout envoyé! On comptera au total 15 voiles sur 16, seule la misaine reste ferlée sur sa vergue. Matthieu, le patron de Marité sait que nous arrivons et il fait route vers Fleur de Lampaul pour le plus grand plaisir de ses passagers, et le nôtre bien sûr. Les deux voiliers se croisent à une cinquantaine de mètres. Il est vraiment magnifique, les travaux de restauration sont une pure réussite. Et son nouveau gréement de trois-mâts goélette le rendent encore plus majestueux qu'avant On s'en donne bien sûr à cœur joie et les compteurs des appareils photos s'affolent à nouveau!

L'arrivée à quai se fait comme d'habitude sous le regard envieux de dizaines de vacanciers, auxquels se sont mêlés quelques familiers ainsi que nos amis que nous avions abandonnés à Landeda et qui sont venus nous retrouver après avoir récupéré leur voiture aux Sables. C'est vraiment gentil et ça nous fait réellement plaisir.

On ne se quittera pas sans avoir déjeuné une dernière fois ensemble, dans la brasserie toute proche, mais qui nous obligera, question de place, à nous répartir sur plusieurs tables séparées, pour la première fois depuis six jours...



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